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Charlot Pompier (The Fireman)

Big the fireman mutual unumbered
Year :
1916
Cast :
Charles Chaplin, Edna Purviance, Lloyd Bacon, Eric Campbell, Leo White, Albert Austin, John Rand, James T. Kelly, Frank J. Coleman
Production :
Mutual
Description :
Dans le deuxième film de Chaplin pour la Mutual, Chaplin est un soldat du feu maladroit de la caserne de pompiers nº 23. Charlie, encore endormi, confond une sonnerie d’entraînement avec la sirène d’alarme, et sort seul le véhicule d’intervention alors encore tiré par des chevaux. Réalisant son erreur, il fait simplement marche arrière en faisant galoper les chevaux à reculons (un exemple de trucage de l’époque – les cameramen Foster et Totheroh ont tourné avec les caméras à l’envers pour que l’action du film remis à l’endroit se déroule en marche arrière) *Charlot pompier* a été tourné en partie dans une véritable caserne de pompiers, et deux maisons condamnées à la démolition furent brulées pour donner de l’authenticité au film. Malgré les gros moyens de la production, cette comédie n’est pas plus sophistiquée que les films antérieurs de Chaplin ; les bouffonneries des pompiers rappellent celles des Keystone Cops. *Charlot pompier*, comme *Charlot chef de rayon*, sont des comédies de gags comme l’étaient celles d’Essanay. Chaplin a produit ce film en l’adaptant à ce qu’il pense être l’attente de son public. Il reçoit alors la lettre d’un admirateur qui, ayant vu *Charlot pompier* dans un grand cinéma du Midwest aux Etats-Unis, lui fait part de sa déception. C’est peut-être une des lettres les plus importantes qu’il reçut de toute sa carrière : *« J’ai remarqué dans votre dernier film une manque de spontanéité. Même si le film fait mouche à tous les coups et déclenche le rire sans cesse, ce rire n’est pas si entier et généreux que pour vos films précédents. Je crains que vous ne deveniez l’esclave de votre public, alors que pour la plupart de vos films, c’est au contraire le public votre esclave. Les spectateurs, Charlie, aiment être esclaves. »* Ce sera une grande leçon pour Chaplin. Pour le reste de sa carrière, il ne croira et ne suivra que ses propres idées et goûts plutôt que d’essayer de spéculer sur les attentes du public. Texte écrit par Jeffrey Vance, adapté du livre Chaplin: Genius of the Cinema (New York, 2003) © 2009 Roy Export SAS. Traduction française adaptée des textes de pochette du coffret La Naissance de Charlot : The Mutual Comedies 1916-1917. Serge Bromberg. Arte France/Lobster Films. Paris : 2013
DVD & Blu-ray :

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